Abstract: This contribution examines the formation of (blockchain-based) smart contracts. The term smart contract is used to refer to software programmes which are often, but not necessarily, built on blockchain technology as a set of promises, specified in digital form, including protocols within which the parties perform on these promises. It is regularly said that smart contracts are neither legal contracts in the traditional sense nor they are smart and that the term is therefore a misnomer. The crucial question this article is trying to answer is whether the traditional common law concept of contract formation is seriously challenged by the rise of smart contracts. As such, are smart contracts marking the end of contract formation as we know it or is it just much ado about nothing?
Résumé: Cette contribution examine la formation de contrats intelligents (basés sur la blockchain). Le terme de contrat intelligent est utilisé pour faire référence aux programmes de software qui sont souvent, mais pas nécessairement, conçus sur la technologie de la blockchain comme un ensemble de promesses, spécifiées sous forme digitale, comprenant des protocoles au sein desquels les parties accomplissent ces promesses.On a souvent dit que les contrats intelligents ne sont ni des contrats juridiques au sens traditionnel ni intelligents et que le terme est donc inapproprié. La question cruciale à laquelle le présent article tente de répondre est de savoir si le concept traditionnel dans la common law de la formation du contrat est sérieusement mis au défi par l’arrivée des contrats intelligents. Comme tels, les contrats intelligents marquent-ils la fin de la formation des contrats telle que nous la connaissons ou ne s’agit-il finalement que de ‘beaucoup de bruit pour rien’?
European Review of Private Law