RÉSUMÉ: Le droit français est réputé favorable à l’extension de la clause compromissoire aux non-signataires. Pour autant, le fondement de cette extension n’apparaît pas toujours clairement et la jurisprudence reste empreinte d’une forte casuistique, ce qui la rend peu lisible. Cet article se propose de revenir sur plusieurs décisions récentes, dont il ressort que la volonté des parties, souvent déduite de leur implication dans la situation contractuelle, demeure essentielle.
SUMMARY: French law is known for being arbitration friendly and favorable to the extension of the arbitration clause to non-signatories. However, the legal basis for this extension does not appear clearly and the case law remains strongly casuistic, which makes it difficult to interpret. This article aims to review several recent decisions, from which it appears that the parties’ intention, often deduced from their involvement in the contractual situation, remains essential.
Revue de l’arbitrage